
Dans la forêt d’eucalyptus il n’y a plus personne
quelques pins et leur broderies d’aiguilles
un silence d’écorce et parfois quelques plumes
la cime sert de nid au milan
il miroite au soleil parmi mille feuilles
éclaboussées par le soleil
Aujourd’hui on entend la mer
filtrer la lumière
avant de se mélanger aux saveurs automnales
du maquis