
Comme l’âpre écorce
la parole sèche du reproche
comme la première page
d’une vie un vitrail transpercé
de lumière mon esprit
resiste

les larmes diluent les couleurs
jusqu’à presque devenir des fleurs
elles restent à l’état de pétales

peu importe
ton regard acide ta pupille vide
inutile
ne met pas fin
à qui je suis