
je te suis
infiniment reconnaissante
tu n’es florissant
qu’en
été
il est tendrement
ces sommes de nous et de mois
vous êtes seuls
hêtres en haillons seront ils
en état étendu éternels
îles ivres
d’avoir été
l’hiver un livre
tu nais jongleur de sons tu es
haies de senteurs
suies dans les pupilles
de ceux qui sont
volatiles haines
semailles de sourd suiveur
survivant de l’heure expatriée
exproprié de la seconde
celle qui la deuxième mesure le siècle à coups de scies
encerclement de la personne
qui la désigne?
ce qui a été dit
ce qui a été fait
ou est-ce ce rien écrit
qui palpite plus fort qu’un coeur écrin
qui est vide
avides de mots sombres
de sens et de songes
serions-nous