
Quand il ferme les yeux il comprend
qu’il est habité par une mer intérieure
noire lourde veloutée
jamais les vagues ne dépassent la gorge
pour établir des mots sur une plage
jamais une formulation ne s’échoue
et le silence va d’un bout à l’autre de ses émotions
il pleure de longues heures jamais un sanglot
ne se perd en vol
dans le fond
cieux ensablés corrélations folles
une voix interne parle en vagues
alterne ondes graves sinuosités glauques
une voix qui jamais de parle
n’aborde les mots
comme des îlots
comme des armées à combattre
quand il ouvre les yeux il comprend
qu’un vitrail n’est pas une muraille
mais une porte ouverte à la
lumière