Avisée

untitled (30.III.2010), 2010
Aleksandra Domanovic

Comme si elles étaient en parchemin

ta voix se froisse ta main se crispe

ton pays n’existe plus sur aucune carte

qui en dessinerait les contours

ce que tu prends pour un dernier indice n’est plus que la veine bleue

qui monte en tournant de ton bras jusqu’à ton âme

et te coupe le souffle à quoi te servent ces voyages de fantôme

si ce n’est à fracasser contre de sombres murs

les éclatantes clartés de ta certitude

parfois dans le fond de la gorge

tu la sens cette larme aiguisée

de la solitude

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.