
Sa solitude et
tout autour
les arbres et leurs fruits
qui chantent et piaillent
les nuages qui avancent
frôlant le ciel effleurant
les collines bleues
sa solitude
comme gravée sur un rocher
parfois s’efface
monte tel le sifflement du milan
qui cherche à atténuer
la ride que creuse inlassablement
l’appel incompréhensible
de cette voix au fond
de son corps
au teint de cendre