
Au dessus de moi l’énorme masse nuageuse… d’un mot
d’une phrase comme une montagne
si dense ……si noire ……si rugueuse ……qu’elle pourrait porter le nom
de l’absence
ignorance sombre et venimeuse ……oubli vertigineux
suspicion qui invente des vérités à gober
sans s’étonner
je suis sur le point ……de céder sachant ……même si je l’espère que rien
rien
ne peut me soulager de l’oppression
de la peine
de l’étouffement
de la noyade
………………qui s’enchâssent
rien
et pourtant alors que je ferme les yeux
je sens un puissant courant ……mener sa propre route
un halo nait dans un nœud
un reflet prend feu ……sans consumer …sans rien rendre en cendre
Au dessus de moi énorme ma volonté
plus volatile que plumes et neiges
plus liquide que l’air …plus fluide que la pluie
…………s’empourpre
au dessus de moi ……une colère encore prisonnière
sur le point de se laisser dompter
devient soudain le cri sourd d’un astre dans son
univers
Impressionnant mais pas tout compris…