
Quelques billes de verre se heurtent les unes aux autres
celles que j’appelais oeil de chat
quelqu’un les égoutte entre les doigts
sur les troncs roucoule une source fantôme transformée en ombre
veloutée
un vulcain un machaon un flambé et quantité affolante de piérides de cuivrés d’azurés
La carte géographique
et puis celui qui est comme le plus petits des colibris
répondent chacun à l’appel ciblé d’un parfum
que dire d’elle
la seule qui à la nuit tombée choisit de se poser
ailes ouvertes sur l’incompréhensible transparence
d’une fenêtre fermée autour d’un soleil doux
apeuré
nymphe nacrée teint de lune argentée elle
choisit presque toujours la nuit pour apparaitre