Aux carrefours des grilles
rouillées
encerclé d’ondes de chocs
le caillou volcanique sombre
répercute sa chute
dévoile son envolée
la réalité ou simplement le constat de ses existences passées
il m’arrive toutes les nuits d’avoir peur d’un espace si petit qu’il ne se mesure même pas
en nanosecondes
d’avoir froid de le laisser galoper seul le rocher
l’accident que le hasard s’efforce de reproduire
la brèche dans laquelle s’enfonce le rêve en modulant le souvenir
l’empêche d’être oublié recouvert de neige
pourquoi
alors que je n’ai pas le pouvoir de modifier la trame