
Sur l’un des troncs une ombre s’allonge
Le jour décroît la nuit s’avance de quelques pas
Une branche étire quelques fibres de soleil
griffes et dents carnassières
L’arbre abrite une panthère
Le vent feule les frondaisons flambent
L’écorce se crispe serait-ce le chat
Qui aiguise ses griffes
L’embrasement de la nuit en chaque reflet d’étoile naît de la morsure du fauve
sa robe telle une coulée de lave froide