
Hier le soleil sur les épaules
le silence comme un chat
passe sur le sentier du jardin
le figuier pleure quelques feuilles
qui croustilleront sous les pas
dans l’olivier de petites ombres chinoises
échangent quelques brindilles lumineuses
derrière le muret ne retenant plus son souffle
un animal piétine et retourne la terre
devient de plus en plus énorme
disparaît en froissant la végétation
après lui persiste une odeur de souffre de cendres et de forêt
hallucinée
bientôt dans le jardin
il ne restera
au-delà de ce coeur qui bat et de ces poumons
qui soutiennent l’absence de mouvements
quelques secondes
que le bruit discret anonyme d’une larme qui tombe
triste réaliste, beau! merci
***** 🙂
Belle chute, si j’ose dire !