L’aileron du requin
L’apparition évanouie d’une simple symphonie dont on ignore l’origine
Le corps perdu de Morphée
La danse lumineuse d’une chevelure libérée des nœuds qui s’accumulent au cours d’une vie
Le dard de la raie après les caresses inouïes de ses nageoires de velours noir
L’impérial nuage argenté de milliers de petits visages curieux
La fleur mystérieuse qui éternellement voyage en happant le ciel
Le spectre de la certitude qui malgré les évidences que m’offre l’univers en se laissant transpercer par mon regard s’échappe tranquillement et se met hors d’atteinte.
Épatant catalogue d’image, poème au top, une réussite exquise…