
Ce ne sont pas quelques mots
Acides secs urticants
Qui la feront disparaître
Elle s’apaisera la passagère en moi
Elle se fera silence jusqu’à nouer ses bras
Tordre ses sens pour qu’on ne l’aperçoive pas divaguer
Et puis gavée tellement brûlante
Elle naviguera médusée
à nouveau parmi les cendres les braises mourantes
Semblant être libre
Alors que vibrent des verbes qui la malmènent
C’est sans doute trois fois rien
Elle comme une anguille
Comme un batracien
Impossible à dire quel monde lui convient