
Une hélice végétale imprime
à l’espace en moi sombre
un mouvement de fleur
noire qui s’échappe
une empreinte s’ancre
lentement dans ce monde liquide
sur lequel j’ai tellement peu d’emprise
elle serait comme le moteur principal
d’une idée arrêtée propulsée
vers des taches d’une blancheur
d’écume
Ce qui s’écrit n’est point
un cri de douleur
un champ de mots qui portent malheur
c’est moi hors de ce qui me représente
comme la bogue pleine d’épines
le fruit.