
tu erres
tu es presque tu
partout
tu as un insecte en toi
tu le vois comme ce coeur étrange à clapets
qui s’ouvrent ou se ferment
tu le sens comme un grouillement qui te dépasse
et te déboussole
tu es seul
solide
tu transmues chaque parole en buée
chaque départ en larme
le silence suinte sans suite
en ton univers
Il n’y a pas de Moi
majuscule