
Le soleil sur un plateau de nuages
navigue au-delà de la
ligne imaginaire qui finit l’horizon
il frôle les cimes tel un fantôme
la foule des feuilles flamboie
poudre pourpre au coeur des fleurs
qui se soucie de celui qui est seul?
le soleil en mer noie sa propre lumière
l’iris rêve ses sépales comme des ailes
depuis les temps de la fin du Crétacé
Cet insecte craint moins que toi
crétin de se brûler les ailes