
Sur la plage la vague ouvre un éventail
une autre en souligne la dentelle d’écume
une autre efface toute trace du travail
ce qui demeure en mon esprit c’est l’instant où le sable
se découvre un pelage quand on le caresse
une voix parce qu’il respire
à peine quelques secondes d’effervescence
sans opérer le moindre écart le temps
tente une nouvelle fois d’inscrire le présent
en dehors de toute limite
sans attirer le regard
le jambage d’une lettre
le creux d’un signe
le dos d’une ponctuation
la stigmate silencieuse que laisse l’évocation
J’aime tout excepté le CAR ! 🙂