
Sur les voies que suivent les souffles
l’air et la pluie
le mimosa
je
suis là comme un autre fantôme
sombrent les neiges noires
brulantes comme les stigmates d’un volcan
qui ne s’éteint pas en mourant
toutes les particules du langage
se rassemblent
amas poudreux et odorants
de souvenirs désormais
orphelins peut-être enfin
l’ordinaire pour se reconstruire d’un
poème