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Dans les plis, les vallons, sur chacun des versants
s’agrippent
s’écoulent avec la lenteur de l’encre
les visqueuses noirceurs de l’écriture.
Quel astre dévoile ainsi
avec l’impudeur d’un vieillard
toutes ses rides,
sa bouche édentée,
sa cervelle ensevelie dans le passé ?
Sont-ce des vers creusant pour les habiter
des galeries dans la houille et dans tout ce qui a noirci
comme s’il était encore possible de s’abriter ?
Ma peur se déguise, enfle comme le font les méduses
en gobant le vide
jusqu’à ce que lucide une tortue luth se décide
à avaler ce vertige d’une transparence aveuglante.
On dirait le portrait de quelqu’un que je connais…trop. Ah, « visqueuses noirceurs de l’écrture !!!!