Au large la mer promène
de petits dauphins blancs
attachés à des rubans de porcelaine
presque transparents.
Le ciel alimente mes songes de nuages énigmatiques.
À quoi peut donc servir cet arc qui auréole au dessus de l’île ?
Pourquoi ces couleurs à peine plus vives que celles de l’air et du vide?
Les feuillages frissonnent,
les fleurs se sont envolées en compagnie des derniers oiseaux migrateurs.
Le ciel pour la mer pleure des vagues.
Les algues comme les éclats d’un vitrail occupent avec les sifflements du Milan royal
la même place écarlate dans l’espace.
5783 ? cinq millième texte et sept cent quatre vingt trois ? ? Sidérant !