L’oiseau de ta main se pose sur mon épaule
ton bras se glisse dans le mien
ton poing se love dans le creux de ma main
le papier a pris la forme
d’une montagne enneigée
les versants montrent
le cou et la clavicule d’un
être humain
il a tourné la tête
personne ne sait ce
qu’il regarde le poème
nous montre ses poignets
il faudrait suivre
les veines jusqu’
au sommet
le papier s’est froissé
entre mes mains
j’ai frôlé le silence
il me reste une blanche solitude qui se rit de moi et de mes habitudes.