Dans le parc je marche près de toi
je donne désormais la main à un fantôme
plus personne ne voit que tu m’accompagnes
que tu alignes ton ombre à la mienne
que ton pas est dans le mien
que ton regard est au-delà des chemins
dans les feuillages et leurs grands frissons
dans les forêts les sols questionnent ta respiration
ce souffle qu’imitent les sources souterraines
dans les prairies ce sont tes longues hésitations
et tes soupirs face aux problèmes qui rejoignent
le bourdonnement comme si
ta démarche que la danse déploie
dans ce qu’elle a de plus extrême
était en mesure de faire trembler
le monde
Superbement exprimé.