Il a souligné de noir les contours singuliers de son territoire
et puis répondant au son de son nom
de deux syllabes identiques
il est venu vers toi
il a frôlé les végétaux
a répandu ses pas comme des gouttes de pluie sur le sentier
il a donné son corps contenant comme une lanterne la flamme de son âme à la caresse que lui tendait ta main
et puis il a disparu à l’instar d’un fantôme remettant la dernière frange de réalité en jeu
Aurais-tu donc encore rêvé?