
Par la fenêtre je vois
la corneille mantelée tenter de résister
la mer murmurer de plus en plus de vagues
la première colline absorber toute la chaleur du soleil
les montagnes peu à peu se faire manger par des nuages
Les sommets enneigés diffusent leur haleine froide
Les versants frissonnent
La mer grelotte
Les voix chaudes du vent descendent d’une octave
Dans les forêts pourtant
Le peuple des plantes refuse de se soumettre