
L’embrigadement de moi-même par les idées sombres
des ronces et
cette forêt malade où se disloquent les jours les heures les secondes
toutes les semaines de l’année me prennent à la gorge
A quoi vas-tu renoncer? Je grince
A rien puisque en dehors des épines des sentes embourbées je ne possède rien
qu’une nausée
mon coeur mon âme ou ce qui portait ce nom au goût autrefois si fort
part en fumé
partout comme un grand brûlé regarder depuis les rochers
les eaux bleues et froides
pour se calmer
tous les silences auxquels je ne sais
comment renoncer