
Hier un fantôme en rêve
me questionna alors que je regardais les collines retourner à la brume
en mer
pourquoi désormais était-il à peine plus qu’une poignée de pollen
Je lui donnai toutes les équations qui régissent la transformation du soleil
qui à l’instar des autres étoiles brûle
il mit peu de temps à comprendre ce qui me paraissait irrationnel
le fantôme
s’ébroua
la poussière qui recouvrait sa robe fauve semblable au couchant
se dissipa peu à peu
il parti au galop laissant au ciel l’un de ses crins