
La mer d’une seule vague va
dans le ciel à cet endroit
où l’on croit reconnaître l’infini
Au dessus du cimetière le ciel
est un caillou gris tombé au fond
d’un puits
La pluie a lavé le ciel comme les larmes nettoient l’âme
le ciel demeure blanc
se gorge d’une lumière qu’il diffuse de façon presque homogène entre
mer plages pleines et montagnes
À la place des sanglots le silence confus des mots recouvre doucement
l’enneigement des pages
Faut-il encore que j’aie peur