
un oiseau glisse sur le ciel du jardin
d’autres se posent sur la mer pour le conciliabule quotidien
le chat égal à lui-même traverse son territoire se penche pour boire
à la mémoire de ses ancêtres
Pour accompagner les collines bleues à la baignade
un poisson-pilote et un nuage muet
un iris violet décide que c’est désormais le printemps
peu importe les voix qui lui chantent qu’il se fourvoie
Que peut-on dire face à la langue élancée de ses feuilles