
Deux ailes et deux nageoires dorsales
pour l’étamine
pour fendre la lumière et partager le souffle d’un remous
Enrubanné le parfum de la fleur et son mystère
le jaune l’or le vert comme un nouveau-né dissipent le temps
le blanc évapore la lumière
la nuit on ne voit plus que lui le pétale
reproduit autant de fois que l’écho de la voix
qui crie aux abords du puit insondé
Es-tu encore là