
La tourterelle appelle mon coeur comme si
il était encore celui de la petite fille
Ce coeur si mou et incertain qu’il frissonnait
comment répondre à la liberté du printemps dans le ciel
alors qu’on se sait prisonnier d’une cage d’un jardin encerclé de murs si hauts
si durs
et que demain il faudra subir encore et toujours les cris de la cour de récréation
les bousculades et les regards noirs de tous ces adultes bras croisés
qui laissent se produire comme si soudain ils étaient impuissants
L’embrigadement