
Il pleut
le temps peut
à nouveau s’écouler
aller de là à ici
sans que rien ne soit changé
la foudre en mer
l’orage accoudé à la montagne
regarde
une invasion extra-terrestre frapper
ce qui peut être si loin
il pleut
ailleurs le temps se soude à l’éternité vorace
au néant et rafraîchit semble-t-il les pensées
les paroles ne parviennent toujours pas à se libérer
de leurs fantômes.