
De toi à moi de dessous le galet poli et froid depuis la fourmilière depuis le nid depuis le temps de l’endroit où naissent les rides de là et d’ici d’un astre à un autre de poussière à pollens de sève à fruits depuis le puit le point l’appui de l’invisible phrase qui te porte depuis ce temps où tes lèvres ne connaissaient le mot de la cime du creux de la porte du sommet du secret de la tourbière de la ruche du lac de glace de la mer du cratère depuis un cimetière un champ vide un enclos depuis la nuit de dessous le tapis par dessus les frontières en suivant les nervures en croisant les hampes depuis toujours à partir de rien mon silence
nu su déçu