Dans le jardin la nuit ne tombe pas
D’une nuée
Elle avance pendant que le jour
s’évapore ainsi qu’un parfum
Icare vient voir s’il se trouve quelques plumes pour l’oiseau qu’enferme
son coeur
la licorne librement feuillette du bout des lèvres
l’herbe verte et la corolle blanche de la lune
dans un reflet
je suis pas à pas
un chemin de dalles fraiches
le labyrinthe dessiné par le vol silencieux
et bleu
d’une vague égarée et perdue
loin du berceau où dorment celles
qui sont ses soeurs jumelles