
La nuit tombe
Les fleurs échangent dans une langue dont j’ignore la véritable ampleur
Elles parlent
alors que j’apprends que mon âme est semblable au ver
qu’elle mange dirait-on de la terre et tout ce qui lui
tombe
par dessus la tête.
Ce que j’arrive à entendre
l’arbre et le vent
les vagues miment la turbulence des pétales jaune pâle de la rose
ce que je parviens à comprendre
rien
alors dit-on il faudrait que j’invente
ce qui inexorablement existe déjà
ça me plaît bien…