
Du haut d’une colline je laisse tomber mon coeur
comme une fleur dont la racine s’est noyée dans les froideurs de la terre
incroyablement indociles ses tentacules l’agrippent au vide
ainsi mon coeur rebondit et heurte le néant sans s’épuiser
je songe qu’il est tout aussi nu et incohérent que le monde
vers lequel je l’élance mon coeur cette ancre outremer