À peine visible

Capture d_écran 2017-07-12 à 13.36.18
©Bertelsac via https://www.instagram.com/bertelsac/?hl=fr

Je lis à l’ombre, près du mur qui à la nuit tombée se constelle de geckos. Entre et puis disparaît dans une fente du bois de la table, une abeille. Son corps délicat, son vol auréolé lorsqu’il s’approche de l’endroit me fait oublier le dard. D’ailleurs, l’animal ne se préoccupe nullement de cette statue de sel scellée à un fauteuil, un livre à la main.

J’ignore si elles sont plusieurs à s’infiltrer dans cette mince ouverture. Il me semble qu’affairée ce soit toujours la même qui éternellement découvre, rêve, sommeille, part et puis revient.
L’entrée est à peine visible mais le monde au quel je n’ai pas accès ne peut que se construire dans l’espace où rêve et imagination battissent des galeries, des alvéoles infinies en si peu de temps que l’on croit cela impossible.
La chose est établie, une abeille a découvert ce qu’hélas ne cherche plus aucun humain, une faille, une ride, un début sans fin.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.