
N’existent plus
les ombres
quand le monde végétal
s’abrite au fond du lac blanchâtre
de la lumière
les verts remplacent les noirs
les tiges les troncs et les hampes florales
décident de l’espace à explorer
à la place des phrases
point de vent
points d’hésitation dispersés au large
pour
arrimer la pensée élaborer la conscience
le chuchotement
la chute
le foisonnement
et plus rien
qui ne s’attache à faire du sens
la réalité ressurgie d’un songe
au détour d’un chemin
bordé de ronces dévoré de débris de roches
qu’un millier de pas écrasera sous
son poids
J’aime votre univers végétal, minéral, votre lumière lunaire…
Chez vous la nature respire, palpite, aime et nous parle : elle vit. Merci!