
(via story-of-fame)
À côté du palmier qui se baigne
tout frétillant dans le ciel aidé par le vent,
il y a son ombre qui semble habiter un autre monde.
Parfois surgit pendant quelques secondes l’ocelot
qui quand je le regarde replonge vers l’arbre et disparaît.
L’ocelot, pluie d’auréoles blondes et de cerceaux sombres.
L’ocelot fait de la nuit qu’il arpente une divinité aux accents fauves.
L’ocelot, apparence que prend la conscience
pour se moquer de mon esprit qui se laisse
si facilement ronger par les peurs inutiles
qui font de la vie des haillons que plus personne
ne souhaite porter.
Dans tout arbre qui tremble et frissonne
d’amour pour l’impalpable énergie
du coin de l’oeil, depuis ce morceau évanoui de l’âme
surgit ce qui finit toujours par ressembler à un poème.
Si je le questionne, il ne me répond rien.
Si je lui donne une forme parfaite, il se brise comme une tasse en porcelaine.
Si je le sonde, il disparaît.
tellement bien rythmé
des vers de facture classique, intemporels
Oh ce lot est mystérieux ! Se méfier en somme des appas rances, comme disait le pêcheur.