
Je marche vers le bord de la falaise et mes pas font crisser le sol glacé
la neige fraîche froufroute comme une étoffe de soie naturelle
j’aperçois
au delà des collines portant la végétation sauvage comme un manteau de zibeline
la mer
modelée par un soleil d’hiver
comme une coupelle en pâte de verre
elle luit et boit paisiblement la lumière.