
Tu cueilles le temps et éparpilles ses éclats comme s’il était le fruit du soleil.
Les ombres marchent le long des chemins qui mènent à ton rêve, à ses rives et à toutes les parties intactes de toi.
Tu enfiles la solitude comme d’autres rognent le quotidien jusqu’à l’os qu’ils cachent comme les chiens dans leurs petits bouts de terrain
afin de mieux le maudire et grincer qu’il ne vaut rien.
Pour répondre à ce questionnement
qui te chatouille tel le ruisseau les cailloux sur sa route,
le doute erre en toi,
doux comme la face interne d’un coquillage.
Tu poursuis le désespoir en lui conférant la couleur suave
que tu rencontres chaque nuit.
Fourrure féline presque noire,
elle luit de ses reflets bleutés
sous les caresses de ton regard.
Belle photo également !