
Dans les feuillages la lumière part
à la recherche des courbes de ton corps
comme un serpent
Ce qu’elle me révèle distille les brindilles de mon imagination
blottie je suis avec un cri dans le ventre
comme une rainette
je respire par la peau
les parfums de ta chair me réchauffent
je m’habille des milles saveurs de la soie
comme un cygne
à la surface d’un lac illuminé par le ciel sans nuage de ta voix
se déclare le nénuphar de ton âme
en me posant sur ses feuilles rondes
comme le disque astral de la nuit
j’accède à tes profondeurs veloutées
je trouve où me nouer
ta main libellule cueille dans le ciel le soleil
Sans hésiter !