
Le ciel est à peine plus lourd qu’une perle et toi, mon petit coquillage, tu m’en révèles la douce éternité faite de mélanges joyeusement satinés.
Je ne peux vivre un instant sans goûter ton raffinement sauvage. Tu es une fleur qui ne compte pas ses pétales. La franche mousseuse de l’un me laisse apercevoir l’autre.
Qui réussirait à éviter la subtilité incroyable de ton langage? En toi, se reposent la nacre, les roses, les jades, l’ivoire, le corail et l’émeraude.
Ton socle roux me réchauffe, tu adores le silence que les flots contournent en formant des bulles et des dentelles d’écume ou de lumière.
Au delà de toi, si on ne s’éprend d’une façon de concevoir, on ne connaît rien d’autre qu’un vide granuleux, le gouffre crépitant de la mort et de l’ennui.
La joie de te comprendre se noue intiment à la science pure de vouloir rester libre à tout prix. Tu es ce que tu donnes. Force incroyablement tendre, discrétion vive, imagination chatoyante.
Tu es ce que l’on atteint lorsqu’on cherche le meilleur de soi: la plus belle forme de l’absolu.
À mon Amour