
Le ciel silencieux se laisse
soudain caresser par les ailes
franches d’une famille de colombes blanches
leur vol est revenu comme reviennent les comètes
d’un éblouissant voyage dans le temps
voilà qu’il entre par la fenêtre ouverte jusque chez moi
dispersant des ombres comme celles des anges
est-ce ta main qui demande la mienne
est-ce ton âme qui vient s’asseoir à côté de la mienne
viens allons regarder ensemble comment ciel et soleil
sèment sur la mer
les nuances qui donnent naissance aux roses
Merci – sur leurs ailes il est parti, Jean, mon bien cher mari. Et toi tu es là pour continuer la tendresse et l’amour.