La brume cache les pieds de la colline et en mord le sommet.
Les pins portent le ciel sans montrer la moindre faiblesse face à l’éternité.
L’aube et le crépuscule se lèvent avec la même certitude pour dépeindre la vie telle qu’elle est dans ses mouvements quotidiens.
Les hommes en sont l’écriture.
On les rencontre qu’ils se hâtent
ou qu’ils se reposent,
qu’ils travaillent le dos courbé dans les rizières ou tirent le filet de pêche.
L’horizon se recouvre de neige, se noie dans la mer ou se perd dans les forêts vertes et noires de la montagne qui domine souvent la vue au large.
Le chemin nous mène jusqu’à ces endroits du paysage où le temps se fige pour nous permettre de le penser. Il nous reste à reconnaître dans ses nombreux détails, la beauté par étape, après une longue journée de marche.
super
J’aime le tokaidô, l’édition Kyôka est jolie… http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/tokaido_kyoka/tokaido_kyoka.htm
Merci pour le lien!
Mais reste à trouver la traduction de ces « kyôka », ces petits poèmes, qui figurent bien aussi sur chaque gravure de cette édition, mais qui ne sont pas mentionnés dans les commentaires …