
Ton regard glisse sous la paupière
comme un astre derrière les voiles célestes
ta pudeur trace d’une ombre fugace
petit fruit mûr d’une ample méditation
sur la marche
Ton regard se dissimule sans te voiler la face
disque radieux que porte la nuit comme un grain de Beauté
Tu te résorbes peu à peu sans froisser une seule des étoffes que la mer jette à tes pieds
Le monde est en train d’oublier pourquoi il tourne
à côté de toi dans le néant.
IMPRESSIONNANT ! AUTANT PAR LA CHOIX DE LA « TRAJECTOIRE » QUE PAR LE TEXTE SIDÉRANT ET SIDÉRAL !!!! BRAVO !
Et en ce qui concerne l’œuvre picturale, tu m’as fait découvrir un aspect bien moins connut de O’Keeffe. Cette route sous la neige est superbe, bien proche des grands maitres japonais. 😉