Pour pleurer
il ne me reste quelques pétales
pour être émue plus qu’une âme érodée
et comme un pont tendu entre deux extrémités
cette gigantesque toile d’araignée
mutilée ma volonté
Pour m’éblouir et oublier il ne me reste plus que cette valse sombre
faisant fondre le ciel pour en récolter tout le jus
elle répond
à la nuit venue
à ma solitude moite à ces vaisseaux conquérants
Pourtant sous les volutes blanches
presque évaporé il me reste le silence
à porter
comme un gant