Douves

Vandelsac

Ce corps 

Doit bien être le mien 

Puisqu’il me fait mal

À cet endroit qui valse et va

De l’os à la moelle de la sécheresse 

À l’afflux de larmes 

Faut-il que je regarde le saule 

Pleurer 

Que je regarde comment le reflet répond à la branche qui se penche jusqu’à effleurer 

L’eau sombre des douves 

Faut-il ignorer ce penchant qui me pousse à devenir autre

Ce grincement

Est donc le mien et non celui du monde