
muet le ciel
qu’occulte un nid de nuages
seule la mer parle
du bout des vagues
les plages
sont d’une légèreté
de plumage gris perle
et rose semblable
à celui de la tourterelle
qui interrompt ses voyages dans mon jardin
muet le ciel
qu’occulte un nid de nuages
seule la mer parle
du bout des vagues
les plages
sont d’une légèreté
de plumage gris perle
et rose semblable
à celui de la tourterelle
qui interrompt ses voyages dans mon jardin
Sur la mer s’étire comme un chat sorti du sommeil
une île
bleue elle se pose entre ciel et nuages parmi les autres planètes et les histoires flottantes
je me demande pourquoi personne ne la regarde
elle
blanchie par les songes et les mille soleils
elle
et son mystère qui n’a presque pas d’épine
il faut que je l’interroge encore et encore
une illusion disent-ils à son approche
une chimère elle n’a pas de force
ont-ils vraiment tenté de se poser comme elle légère
île entre les lignes
nuageuse malgré les boues et les magmas hurlant dans ses veines
Elle s’avance toujours plus vers le point le plus extrême
à ses pieds avalanches vagues marées et prochaines disparitions marquées d’un seul signe
l’île pétrit les nuages et ils deviennent
ils et elle
à force presque des mirages dans leur lit de mousse et de mots évaporés