Entre deux langues
de terre
un bras de mer
des côtes brulées par le soleil
et des montagnes que le ciel grignote
donnent des prénoms au pays où
parfois se dresse à l’horizon le fantôme
d’une forêt
un attroupement de buissons
une galaxie d’épines simulent l’abondance
l’ombre d’un nuage galope sur les pelages
rutilants des prairies
mes voyages avalent tous les chemins amers
tous les nulle part où jamais personne ne vient