
Kano Tan’yu | Japanese | 1602-1674
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Le paysage se plie
à la volonté du rêve
ainsi que le ferait la brume pour la pluie
en gommant les étendues faciles et l’horizon
lac et ciel ne forment plus qu’un seul et même espace
les frontières semblent s’abolir et devenir
d’inutiles traces
l’homme est plus petit que le pas
auréolé de la libellule
la barque est comme le cil
du regard qui s’incline
la feuille suggère l’arbre ou la montagne
la réalité le mirage
Seule demeure
accessible à tes méditations
l’évanouissement éternel
du présent